Hors collection

2013 – 122 p. - CHF 35.00

Cet ouvrage s’intitule Partager sa cuisine, le terme cuisine étant à prendre autant dans son sens spatial que culinaire. Né de l’imagination d’une stagiaire en formation au CREPA, Aline Imfeld, ça d’abord été un projet qui a vu durant deux années plusieurs personnes de la région se rassembler dans leur cuisine pour partager des recettes en se rappelant leur jeunesse. Au sein des groupes constitués, les hôtes d’un soir devenaient les convives du lendemain.

La différence d’âge des participants, du trentenaire au septuagénaire, et de leur appartenance sociale, permet de voyager dans l’histoire culinaire de notre canton, chacun ayant ses références propres. La diversité des recettes proposées témoignent ainsi de la richesse gastronomique régionale. Elles rappellent pour la plupart des goûts et des saveurs souvent oubliés, utilisant certains aliments pas nécessairement valorisés par la cuisine actuelle.

L’idée initiale n’était pas d’en faire un ouvrage mais simplement de réunir des gens autour d’une table, mais la récolte s’est avérée tellement séduisante qu’il était devenu normal d’en faire profiter un plus large public. Sur le plan photographique, le processus a été similaire. Réalisées d’abord pour immortaliser un moment, les images allaient devenir un élément essentiel de la future publication. Mais encore fallait-il trouver un moyen de les présenter de façon originale, sans vouloir « faire comme » dans les livres de cuisine, selon des standards en place. Le résultat est étonnant et mérite le détour. Finalement, le cuisinier Yann Troillet a joué le rôle ô combien apprécié et appréciable de « conseiller technique » et la bienfacture de cet ouvrage lui en revient grandement.

Il en ressort un ouvrage marqué par la simplicité et l’authenticité. Par la fidélité aussi à certaines recettes qui ont traversé les générations et qui sont empruntes de souvenirs et de sensations gustatives.

2014 – 301 p. - CHF 25.00

Les régions de montagne ont souvent été perçues comme des terres pauvres, peuplées de gens arriérés, en marge en quelque sorte de la « grande » histoire. Plutôt un terrain d’étude pour les anthropologues, à la recherche de structures primitives, que pour les historien-ne-s.

En utilisant des approches et des outils originaux, cet ouvrage en propose une image diamétralement opposée. Au centre de cette recherche, les vallées latérales du Valais participent en effet aux grands mouvements qui agitent l’Europe du XVIIIe et XIXe siècle, et parfois même les anticipent.

On est loin certes des salons parisiens et des grandes universités, mais les grandes questions religieuses, politiques et culturelles - rôle de l’Eglise, éducation, libertés, droits individuels et collectifs… - passionnent et divisent les communautés locales.

L’analyse de nombreux conflits locaux, qui engendrent l’émergence de factions politiques, révèle d’étonnantes continuités de la fin du XVIIe au début du XXe siècle. Ces clans se structurent autour des groupes parentaux, mais aussi – et en mesure décisive – autour d’idées et de valeurs partagées, qui façonnent les identités, les solidarités et les réseaux sociaux.

Dans ces conflits autour d’une lutte pour le pouvoir et des valeurs sociales et culturelles, les attitudes et les comportements sexuels jouent un rôle central et insoupçonné. Loin des discours officiels, cette perspective fait émerger des acteurs qui ont souvent échappé à l’histoire politique classique : les travailleurs des couches populaires et parmi eux les femmes.

Sandro Guzzi-Heeb est né en 1960 à Faido, dans une vallée de la Suisse italienne. Il enseigne l’histoire moderne à l’Université de Lausanne et est l’auteur de nombreuses publications sur l’histoire des Alpes, de la famille et de la sexualité ainsi que sur les conflits sociaux.

2010 – 116 p. - CHF 30.00

Cet ancien enseignant, arrivé à la retraite au crépuscule du 20e siècle, s’est plongé dans ses souvenirs pour raconter la « vie d’avant », celle qu’il a entendu de la bouche de ses parents et surtout celle qu’il a vécu dans sa commune de Vollèges. Non par nostalgie, mais simplement pour se faire « passeur de mémoire ».

Observateur attentif des importants changements qu'a connus notre société au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en particulier dans sa commune, le régent Hubert se faisait un devoir de transmettre oralement ses souvenirs à ses élèves.

Devenu grand-papa, il désire désormais laisser par l'écrit cette mémoire en héritage afin que ces histoires ne meurent jamais.

Son regard aiguisé, sa simplicité dans le propos font de cet ouvrage un témoignage riche et fort documenté.

La publication propose aussi un texte rédigé par le père de l'auteur, Aloys Moulin, sur son village natal de Vens, un petit hameau blotti sous la Crevasse. Ce texte écrit en 1992 relate les principaux changements vécus par la petite communauté vensarde au cours du XXe siècle.

La force du souvenir... une valeur qui transcende les générations.

2011 – 408 p. - CHF 49.00

Ceux-ci, écrits pour la plupart par Jean-Charles Fellay, son secrétaire, ont exploité et valorisé les différentes archives conservées au Centre, tant écrites qu’orales.

Sans se vouloir exhaustives, ces chroniques racontent l’Entremont en apportant un éclairage singulier sur des gens et des habitudes qui ont contribué à construire l’identité régionale et locale.

• « Chroniques de Dranses. Les archives racontent l’Entremont » réunit 54 articles, répartis en trois chapitres :
• « Souvenirs, souvenirs… » rassemble des textes consacrés à quelques personnalités locales et il s’inscrit dans le quotidien des gens en traitant de leurs habitudes liées à la naissance, au mariage et au décès ;
• « Economie rurale » montre une activité liée étroitement à la terre, avec aussi un éclairage sur quelques activités industrielles tombées dans l’oubli ;
• « L’Entremont dans tous ses états » regroupe quant à lui des textes traitant de sujets variés avec un ancrage historique important.

« Précises, variées, colorées, directement accessibles pour le profane, riches d’enseignement pour l’expert, nécessaires aux connaisseurs, [les chroniques de Jean-Charles] débordent de vie. Elle n’ont pas – Dieu merci – le côté ampoulé du vieux maître d’école, ni le ton convaincu du nationaliste de clocher, ni la rage de convaincre, ni le besoin de stimuler le quant-à-soi et le y’en-a-point-comme-nous, car Jean-Charles […] a l’érudition modeste de celui qui a appris tout seul et le savoir encyclopédique de sa curiosité sans bornes ». (Extrait de la préface signée Gabriel Bender)

2010 – 32 p.

Le tourisme a vécu ces dernières décennies un véritable chamboulement pour devenir le principal secteur d’activités du Valais. Les Intérêts Touristiques de l’Entremont (ITE) ont vécu de l’intérieur cette aventure et ont contribué à leur manière au développement de la branche dans la région des 3 Dranses.

Seuls les frais de port vous seront facturés à la commande de cette brochure.

2005 – 64 p. avec CD et carte toponymique - CHF 30.00

Au travers de 10 histoires qu’il se remémore avec son frère Joseph, Maurice Pellaud raconte ses premières années de jeune adulte. Faire les foins, ramasser les pommes de terre, scier le bois de lune, travailler la vigne, des activités habituelles rythmées par les saisons qui, sans être originales, ont le goût de l’authentique et du vécu, avec leurs parcelles d’anecdotes souvent croustillantes.

Le coffret renferme un CD contenant dix histoires en patois racontées par Maurice Pellaud, un livret avec les textes en patois et en français, ainsi que des photos d’époque, un plan cadastral et une vue aérienne du Levron et de ses environs contenant 250 lieux-dits en patois.

http://www.johnxmas.ch/gearwheel/mp_joseph.html

2008 – 120 p. - CHF 35.00

Ecrit par Patrick Bérard, cet ouvrage invite le lecteur à découvrir deux témoins de la foi religieuse vivante qui anime depuis des siècles le village du Levron (Vollèges).

Si le premier s'inscrit dans la tradition des chapelle baroques valaisannes, le second, moderne et fonctionnel, reflète la profonde mutation sociale et culturelle vécue au milieu du XXe siècle par une communauté rurale. Les convictions religieuses n'en restent pas moins profondes et c'est dans un bel élan de solidarité que la population unit ses efforts pour construire son église : les précieuses photographies d'époque de Pierrot Joris documentent merveilleusement cette belle aventure humaine et spirituelle.

Remarquablement documentée, richement illustrée, complétée d'entretiens, cette étude nous est offerte par l'auteur avec une ferveur semblable à celle qui animait ses ancêtres quand ils ont édifié leurs lieux de culte. Elle se veut un hommage à toutes les personnes qui ont oeuvré depuis des siècles à ce que perdure cette foi chrétienne dans nos villages valaisans.